El Hassan Tazi, qui avait quitté la prison d’Aïn Sebaa en mai dernier après avoir été condamné à trois ans de prison (dont deux ferme et une avec sursis), comparaît désormais en liberté. Il avait été acquitté des accusations de traite d’êtres humains, mais reconnu coupable d’avoir incité à des fausses déclarations.
En marge de l’audience, Tazi a refusé de faire tout commentaire aux médias. La défense a sollicité un report de l’audience, et le tribunal a fixé la prochaine session au 18 octobre prochain.
L’affaire remonte à avril 2022, lorsqu’il a été révélé que Tazi, son épouse Mounia Benchekroun, son frère Abderrazak Tazi, ainsi que d’autres complices, auraient orchestré une escroquerie impliquant la collecte de dons pour des traitements médicaux, tout en étant accusés de falsification et d’escroquerie.
En mai dernier, Mounia Benchekroun avait été condamnée à quatre ans de prison ferme, et Abderrazak Tazi à cinq ans. D’autres personnes impliquées, dont une certaine Zineb B., qui se faisait passer pour une bienfaitrice, avaient reçu des peines similaires allant de trois à cinq ans de prison ferme.