En réponse à une question écrite du groupe Haraki au Parlement, Abdeljalil a souligné que fournir des services de transport de personnes via des applications et des médias numériques sans licence constitue une violation des lois et règlements en vigueur. Face à ce phénomène, le ministère adopte une approche basée sur la coordination avec les services compétents du ministère de l’Intérieur et les acteurs concernés afin de prendre toutes les mesures nécessaires pour respecter les dispositions légales.
Le responsable gouvernemental a également mentionné que son ministère travaille sur le lancement d’une étude pour élaborer une charte nationale pour le développement d’une mobilité durable et inclusive. Cette charte vise à établir les principes et objectifs fondamentaux sur lesquels devrait se baser le futur système de mobilité et de transport dans notre pays, notamment en ce qui concerne la gestion des nouvelles méthodes de déplacement au Maroc, en particulier dans les zones urbaines.
Abdeljalil a ajouté que les dispositions légales et réglementaires en vigueur dans notre pays dans le domaine du transport routier de personnes, notamment le Dahir n° 1.63.260 du 24 Joumada al-Akhir 1383 (12 novembre 1963) relatif au transport par véhicules sur routes tel que modifié et complété et les textes l’appliquant, stipulent la nécessité pour les fournisseurs de services de transport routier de personnes destinés au public d’obtenir une licence préalable pour exercer cette activité et des licences spéciales pour chaque véhicule utilisé à cet effet.