Cette diminution a résulté en une baisse de 43 % de la production de céréales par rapport à la saison précédente, rapporte Hespress.
Les experts et responsables du secteur agricole alertent sur ce phénomène qui pourrait persister avec la continuation des années de sécheresse et le recul de la nappe phréatique dans plusieurs régions. En réponse, le ministère promet de maintenir un soutien significatif, subventionnant près de 40 % des semences essentielles et fournissant des quantités importantes d’engrais à des prix réduits.
Selon Hespress, Riad Ouhtita, conseiller agricole, souligne que les agriculteurs sont contraints de réduire leurs exploitations, passant typiquement de 20 à 15 hectares en raison de diverses contraintes, y compris les coûts élevés des matières premières comme les carburants. Cette réticence à investir dans de nouvelles plantations est corroborée par Mohamed El Ibrahimi, un investisseur agricole, qui note une tendance croissante à l’abandon de terres cultivables. Il appelle à des mesures de soutien plus robustes pour les agriculteurs, notamment des prix préférentiels pour les carburants et autres intrants essentiels.