Nous devons donc vacciner 640.000 enfants dans toute la bande de Gaza. Nous menons en fait deux campagnes. Nous avons commencé maintenant le premier cycle et le deuxième cycle aura lieu dans quatre semaines”, a déclaré le Dr Rik Peeperkorn, représentant de l’OMS dans les territoires palestiniens occupés, lors d’un point de presse.
Les premières vaccinations ont démarré le 31 août, mais la campagne à plus grande échelle a commencé dimanche, date annoncée par l’ONU pour une “pause humanitaire”.
“Jusqu’à présent, cela se déroule bien”, a indiqué le Dr Peeperkorn, en liaison vidéo depuis la bande de Gaza.
“Nous espérons que cela continuera, et que toutes les parties y contribueront. Il nous reste encore 10 jours, au moins 10 jours” pour ce premier cycle de vaccination, a-t-il dit.
Les vaccinations ont été réalisées pour l’instant dans la zone centrale de la bande de Gaza.
Le nombre total d’enfants de moins de dix ans vaccinés jusqu’à présent s’élève à 161.000, “dépassant l’objectif estimé de 156.500 enfants” pour cette zone, selon l’OMS. “Nous avons probablement sous-estimé la population se trouvant dans cette zone centrale” de la bande de Gaza, a expliqué le Dr Peeperkorn.
L’objectif est de vacciner 340.000 enfants dans la zone sud de la bande de Gaza, et 150.000 autres dans la zone nord.
La guerre d’Israël sur la bande de Gaza a été déclenchée en riposte à l’attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël le 7 octobre. Cette attaque a entraîné côté israélien la mort de 1205 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles.
En riposte, Israël a lancé une offensive d’envergure par air et terre à Gaza qui a fait jusque-là au moins 40.786 morts, selon le ministère de la Santé de Gaza. La majorité sont des femmes et des mineurs d’après l’ONU.
L’offensive, qualifiée de génocide par l’ONU a provoqué un désastre humanitaire et sanitaire et le déplacement forcé de la quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants du territoire.