Les zones montagneuses telles qu’Aousikiss, M’semrir, Amouker-Tidrit et Aït Sedrat Al-Jebel ont été gravement touchées.
L’association Tirsal appelle le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Eaux et forêts, Mohammed Sadiki, à se rendre sur place.
Dans un communiqué reçu par TelQuel Arabi, elle insiste sur l’importance de dépêcher des équipes pour évaluer les dégâts agricoles et accélérer la réparation des terres cultivées endommagées, tout en compensant les agriculteurs affectés dans le cadre du Fonds de prévention des inondations et de la Stratégie Génération verte 2020-2030.
🇲🇦 Le Maroc sous les eaux. 🌧️
Des #crues spectaculaires ne cessent de continuer dans plusieurs régions du #Maroc.
Les autorités appellent les habitants à s’éloigner de l’Assif #Imdghas (région de #Tinghir, à proximité du #Dadès).#Inondation #Algerie #Maghreb#crue #Afrique pic.twitter.com/t8vRjR9xeQ
— Héritage Oublié (@HeritageOublie) August 26, 2024
L’association a également exprimé sa déception face à l’inaction du Conseil communal de M’semrir, qui, selon elle, n’a pas pris les mesures nécessaires pour bénéficier des programmes de protection contre les inondations, dont ont profité d’autres communes de la province au cours des deux dernières années.
L’association dénonce l’absence de projets de barrages dans les zones montagneuses de M’semrir, bien que ces projets aient été inclus dans le programme national de l’eau, qui a reçu une enveloppe budgétaire de plus de 150 milliards de dirhams en 2023, suivant les directives royales.
De plus, elle insiste sur la nécessité de lier la responsabilité à la gestion transparente des affaires locales et appelle les institutions de gouvernance à évaluer les performances des services publics dans cette région, conformément aux orientations de la Constitution et du roi Mohammed VI.
Enfin, l’association a demandé la mise en place rapide de projets visant à atténuer les effets du changement climatique et à garantir la continuité de l’activité agricole dans la région. Elle a également déploré l’absence de couverture médiatique officielle des dégâts causés par les inondations à M’semrir.