Inondations de Ouarzazate : deux morts et d’importants dégâts matériels

Les récentes pluies qui ont balayé la province de Ouarzazate vendredi 23 août ont causé des dommages considérables, laissant derrière elles des champs dévastés et des routes impraticables. Les communes de Telouet et d’Aït Sedrate, situées dans la région, ont été particulièrement affectées.

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En moins de trente minutes, les précipitations, accompagnées de grêle, ont fait déborder le fleuve Ounila, inondant les terres agricoles déjà fragilisées par une longue période de sécheresse. Les agriculteurs locaux ont vu leurs cultures, notamment le maïs et les oliviers, être englouties par les eaux, compromettant ainsi leurs récoltes.

Parmi les infrastructures endommagées, un pont en cours de construction reliant deux douars a été emporté par les flots, tout comme les équipements du chantier. De nombreuses routes, y compris la route provinciale 1506, ont été coupées ou submergées, rendant la circulation impossible et isolant plusieurs villages.

L’impact des inondations ne se limite pas aux infrastructures. Mohamed A., un entrepreneur agricole de la région, a vu sa ferme avicole anéantie par les eaux, causant la perte de milliers de poulets et poussins qu’il prévoyait de vendre en septembre, selon Al3omk.

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Aujourd’hui, lundi 26 août, les autorités locales ont découvert la dépouille d’une jeune femme portée disparue suite aux récentes inondations dans la région de Ouarzazate. Le corps a été retrouvé dans le lit du fleuve Tamsitint, près du village de Tazadout, situé dans la commune d’Ighrem N’Ougdal.

Cette découverte survient après que le corps d’une autre victime des inondations, une femme du douar Amasin, a été retrouvé, mettant fin aux recherches qui ont mobilisé les habitants et les services de secours.

 

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Les orages de vendredi ont également entraîné des coupures d’électricité et de télécommunications dans plusieurs douars des communes d’Aït Sedrate Sahl El Gharbia et Aït Sedrate Sahl Charkia. Des maisons en pisé ont aussi subi des dommages partiels, certaines s’effondrant partiellement sous l’effet des inondations.