Cette demande fait suite à un nouveau bombardement israélien dévastateur à Gaza, durant la prière de l’aube, samedi 10 août, dans une école du quartier Al-Daraj. 93 personnes ont trouvé la mort dans ce bombardement, et des centaines de personnes ont été blessées, selon le ministère de la Santé du Hamas.
Le PJD a vigoureusement critiqué dans un communiqué “l’action de l’armée israélienne”, qu’il qualifie de “brutale”, et a condamné “le soutien tacite de certains pays occidentaux à ce qu’il considère comme des narratifs fallacieux de l’État hébreu, exacerbant ainsi les tensions”.
Le parti a également exprimé “son indignation face au silence international”, qualifiant “la situation de complicité inhumaine face aux exactions répétées contre les populations innocentes”.
Dans un communiqué officiel, le secrétaire général du parti a exprimé “une profonde frustration quant à la continuation des relations entre le Maroc”, ainsi que d’autres nations arabes et islamiques, avec Israël.
Il a appelé à “une réévaluation de ces alliances à la lumière des récentes actions israéliennes, notamment le rejet par le gouvernement israélien et la Knesset de la création d’un État palestinien, en violation flagrante des résolutions de l’ONU et du droit international”.
Le PJD a souligné la nécessité d’une action immédiate pour mettre fin à ce qu’il décrit comme un génocide à Gaza, orchestré sous les yeux du monde. Le parti appelle à un engagement plus ferme pour défendre les droits des Palestiniens, rappelant la responsabilité morale des nations musulmanes et arabes dans cette crise. Leur silence et leur inaction, selon le PJD, équivaudraient à une complicité dans les souffrances infligées aux Palestiniens.