Dans un communiqué commun, les trois médiateurs ont invité les parties adverses à reprendre leurs discussions le 15 août, indiquant qu’un accord-cadre était “maintenant sur la table, et qu’il ne manquait que les détails de son application”.
“En tant que médiateurs, nous sommes prêts, si nécessaire, à présenter une proposition finale qui pourrait résoudre les questions de mise en application (d’un accord) d’une manière qui réponde aux attentes de toutes les parties”, ajoute le texte.
Le Qatar est engagé depuis des mois dans des négociations en coulisses, avec le soutien du Caire et de Washington, pour tenter de parvenir à une trêve à Gaza et à un accord sur la libération des otages.
La perspective d’une cessation des hostilités s’articule autour d’un accord par étapes, commençant par un cessez-le-feu.
Les dernières discussions étaient basées sur un cadre défini par le président Joe Biden à la fin du mois de mai, qui, selon lui, avait été proposé par Israël.
La dernière proposition pour un accord-cadre “est basé sur les principes” énoncés précédemment par Joe Biden, selon le communiqué.
“Le moment est venu de conclure un cessez-le-feu et un accord pour la libération des otages et des prisonniers”, poursuit le texte.
Cette prise de position des trois pays médiateurs intervient après la nomination à sa tête par le Hamas de Yahya Sinouar, accusé par les autorités israéliennes d’être d’un des cerveaux de l’attaque lancée le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien, ce qui fait craindre que les négociations déjà difficiles ne le deviennent encore plus.