Partenaire officiel des JO de Paris, Samsung Electronics a annoncé la distribution aux “quelque 17.000 athlètes” présents d’une édition spéciale Jeux de son smartphone Galaxy Z Flip 6.
Mais aucun participant nord-coréen “n’a reçu de téléphone Samsung”, a assuré à l’AFP le Comité international olympique (CIO), sans donner plus de détails.
Quelques heures auparavant, le gouvernement sud-coréen avait expliqué que ce geste pouvait violer des sanctions des Nations unies infligées à Pyongyang, notamment en raison de son programme de développement d’armes nucléaires.
Le ministère des Affaires étrangères avait déclaré qu’une résolution de Conseil de sécurité interdisait “la fourniture directe ou indirecte, la vente ou le transfert à la Corée du Nord de toute machinerie industrielle”, dont les smartphones.
Cette mise au point faisait suite à des informations avancées par Radio Free Asia, un média financé par les États-Unis, selon lesquelles la Corée du Nord aurait reçu ces fameux appareils.
Le Galaxy Z Flip 6 avait déjà été au cœur de l’actualité olympique le 31 juillet. Pongistes nord et sud-coréens, respectivement médaillés d’argent et de bronze en double mixte, étaient ce jour-là apparus ensemble sur un selfie pris avec ce même modèle par le Sud-Coréen Lim Jong-hoon.
Un fugace moment d’union entre les deux voisins, techniquement toujours en guerre puisque le conflit qui les a opposés de 1950 à 1953 s’est soldé par un armistice et non un traité de paix.
Leurs relations traversent actuellement une période parmi les plus tendues de ces dernières années, Pyongyang ayant annoncé lundi le déploiement de 250 lance-missiles à la frontière intercoréenne.
Lors des JO d’hiver 2018 à Pyeongchang, en Corée du Sud, la Corée du Nord avait par ailleurs refusé les smartphones Samsung offerts par les organisateurs, qui demandaient que les appareils soient remis au départ des athlètes nord-coréens, selon l’agence Yonhap.