5000 km de lignes ferroviaires à grande vitesse pour la Coupe du monde 2030

La candidature conjointe Maroc-Espagne-Portugal met en avant un réseau de 5000 km de lignes ferroviaires à grande vitesse, pour garantir des déplacements rapides et écologiques entre les villes hôtes du Mondial 2030.

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ONCF

Les trois pays hôtes ont fait de la modernisation des infrastructures de transport une priorité clé de leur candidature. Selon le Bidbook de la candidature conjointe, le réseau ferroviaire à grande vitesse sera au cœur de cette stratégie, permettant des trajets rapides entre les différents sites de la compétition, atteignant jusqu’à 320 kilomètres par heure.

L’Espagne, déjà dotée du deuxième plus long réseau de trains à grande vitesse au monde, jouera un rôle central dans cette initiative. Le pays bénéficie d’une expérience étendue en matière de gestion et d’exploitation de lignes ferroviaires à grande vitesse, reliant des villes majeures telles que Madrid, Barcelone et Séville. Cette expertise sera cruciale pour assurer la fluidité des déplacements durant le tournoi.

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Au-delà de la rapidité, le réseau ferroviaire à grande vitesse du Mondial 2030 mettra l’accent sur la durabilité. En réduisant la dépendance aux véhicules privés et aux vols domestiques, ce système contribuera à diminuer les émissions de gaz à effet de serre.

Le Maroc, premier pays africain à avoir déployé une ligne ferroviaire à grande vitesse avec la liaison Tanger-Casablanca, étend ce réseau pour inclure Marrakech, reliant ainsi les principales villes marocaines et facilitant l’accès aux différents stades du pays.

La clé de cette infrastructure ferroviaire réside dans son interconnexion. Le Portugal, avec ses projets d’expansion des réseaux de métro de Lisbonne et Porto, s’intégrera parfaitement dans ce système transnational. Les principales villes portugaises seront reliées aux lignes à grande vitesse espagnoles, créant un réseau homogène qui traversera les frontières sans heurts.