Selon Hespress, ces professionnels de la santé déplorent un manque de reconnaissance de leur rôle essentiel dans les hôpitaux universitaires, où ils pallient de nombreuses carences du système de santé national. Ils attribuent au ministère de la Santé et à celui de l’Enseignement supérieur la responsabilité des perturbations dans les hôpitaux universitaires et des retards affectant les soins aux patients.
En réponse, la Commission nationale des médecins internes et résidents a programmé une série de grèves qui débutera le 31 juillet et se poursuivra les 1er, 7, 8, 13 et 15 août. Ces actions visent à protester contre ce qu’ils considèrent comme une négligence de leurs demandes légitimes. Toutefois, ils restent ouverts au dialogue pour trouver des solutions pratiques à leurs problématiques.
Parallèlement, la coordination syndicale des centres de transfusion sanguine maintient ses exigences pour la conservation du statut de fonctionnaire public, l’uniformisation des salaires et l’instauration d’un système de compensation adapté. Ils appellent également à une augmentation des ressources humaines pour répondre à la demande croissante de poches de sang et insistent sur la nécessité d’une intervention urgente pour rectifier les déséquilibres signalés.