Des engrais été progressivement retirés du marché entre janvier 2018 et juillet 2024, en raison de leurs effets potentiellement nocifs, notamment des risques de maladies graves, y compris le cancer.
L’ONSSA a travaillé de manière proactive pour accorder aux agriculteurs et distributeurs un délai raisonnable afin de se débarrasser de ces pesticides non homologués et de passer à des alternatives plus sûres. L’Office effectue également des contrôles réguliers pour s’assurer du respect de ces nouvelles directives et met à jour les listes de pesticides autorisés en fonction des matériaux de base et de la période de rémanence des produits sur les cultures avant la récolte.
Les pesticides retirés comprennent des substances telles que le chlorpyrifos-éthyl, le dinocap et le méthidathion.
Dans une déclaration à Hespress, Mustapha Ouragh, ingénieur agronome, a souligné que le Maroc était l’un des pays les plus stricts en matière de respect des cahiers des charges internationaux concernant l’utilisation des pesticides agricoles. Il a précisé que les refus de produits marocains à la frontière espagnole étaient principalement dus à des considérations commerciales.
Les producteurs et exportateurs marocains ont désormais tendance à collaborer étroitement avec leurs clients internationaux pour s’assurer de l’acceptation préalable des pesticides utilisés, évitant ainsi les problèmes potentiels lors des contrôles aux frontières.