Le HCP table sur une hausse de 3,5% de la demande intérieure en 2025

L’activité économique devrait être soutenue en 2025 par la demande intérieure qui devrait s’inscrire en augmentation de 3,5%, avec une contribution à la croissance du PIB qui devrait avoisiner 3,7 points au lieu de 3,3 points estimés en 2024, selon le Haut-commissariat au plan (HCP).

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Le siège du Haut-commissariat au plan (HCP).

Cette évolution serait le résultat d’une croissance de la consommation des ménages de 2,6%, contribuant de 1,6 point à la croissance du PIB, sur fond d’amélioration prévue des revenus agricoles et de la poursuite de l’atténuation des pressions inflationnistes sur le pouvoir d’achat des ménages conforté par les aides sociales directes, indique le HCP qui vient de publier son Budget économique exploratoire 2025.

De son côté, la consommation des administrations publiques devrait enregistrer une hausse de 4,1%, contribuant de 0,8 point à la croissance du PIB, fait savoir le HCP.

Dans ces conditions, la consommation finale nationale devrait afficher une progression de 3%, donnant lieu à une contribution de 2,4 points à la croissance économique en 2025.

La poursuite de l’orientation favorable de la politique budgétaire en matière d’investissement devrait contribuer à l’accroissement de l’investissement public qui devrait maintenir son rythme évolutif en 2025.

En outre, l’amélioration des perspectives économiques et les mesures incitatives notamment dans le secteur du BTP devraient soutenir l’amélioration de l’investissement privé. Ainsi, le volume de l’investissement brut devrait afficher une évolution de 4,7%, contribuant positivement à la croissance économique de 1,3 point.

Ainsi, l’épargne nationale devrait s’établir à 28,3% du PIB en 2025 au lieu de 28,1%, tenant compte des revenus nets extérieurs qui devraient atteindre 7% du PIB.

De son côté, le taux d’épargne intérieure devrait connaître une amélioration, passant de 20,7% du PIB en 2024 à 21,3% en 2025, résultant d’un accroissement du PIB nominal de 5,9% et d’une progression de la consommation finale nationale aux prix courants de 5,3%.