Selon Al3omk, la principale accusée, Loubna H., écope de 10 ans de prison ferme. Son mari, Hamza Z., bénéficie d’une peine plus légère de six mois avec sursis. Les cinq autres, Rachid M., Mohamed Y., Idriss B., Imane A., Emmanuel B. et Zakaria A., ont chacun été condamnés à quatre ans de détention.
Les délibérations ont duré 12 heures, clôturant le dossier qui a démarré mardi avec les témoignages accablants des victimes. Ces dernières ont été encouragées à témoigner suite à la poursuite de Bouthier en France pour des faits similaires.
Selon Me Aïcha Guellaa, présidente de l’Association marocaine des droits des victimes et représentante des plaignantes, les abus incluaient le harcèlement sexuel et des messages inappropriés envoyés via WhatsApp. Elle a aussi dépeint une culture d’entreprise toxique où les victimes étaient forcées de se conformer aux désirs sexuels de leurs supérieurs sous peine de licenciement.
L’affaire révèle non seulement les pratiques de Bouthier et ses associés, mais aussi les voyages organisés à l’étranger, visant à exploiter davantage les victimes lors de fêtes privées. L’avocate des victimes a exigé des dommages substantiels pour les abus subis, demandant jusqu’à 5 millions de dirhams pour certaines victimes.
L’audience s’est conclue sur une demande de la part du ministère public de renforcer les peines des accusés pour refléter la gravité des crimes commis.
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