Mobilisation des internes et résidents en médecine : paralysie hospitalière imminente

Les médecins internes et résidents annoncent une grève nationale prévue pour le 18 juillet, suivie de mesures de protestation escaladées, exprimant leur frustration face à l’absence de réponse à leurs revendications par le ministère de l’Enseignement supérieur, et les reports de dialogue avec le ministère de la Santé.

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Manifestation des étudiants en médecine, le 6 mai 2024 à Rabat. Crédit: Rachid Tniouni / TelQuel

Selon Ali Farissi, coordinateur du Comité des médecins internes et résidents, les récentes négociations avec le ministère de la Santé ont échoué, entraînant un retour à la mobilisation en raison de l’inefficacité du dialogue et du refus d’accorder aux médecins un siège au sein des conseils d’administration des groupes de santé territoriaux.

Le mouvement de protestation prévoit, selon nos confrères d’Al3omk, d’exempter les services d’urgence et de soins intensifs, mais pourrait intensifier si les demandes continuent d’être ignorées, impliquant une augmentation de la durée des grèves. Les médecins exigent une inclusion significative dans les discussions sur l’application de la loi 08.22 et une réforme du troisième cycle des études médicales.

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Ils demandent également une revalorisation de leurs compensations, avec des montants fixés à 12.000 dirhams pour les résidents non contractuels et 10.000 dirhams pour les internes, reconnaissant ainsi leur contribution cruciale dans les services hospitaliers.

Les réformes demandées couvrent aussi une réévaluation de l’examen de spécialité et une amélioration des conditions de formation, incluant des critères clairs et des indicateurs précis de compétence.

En parallèle, les médecins plaident pour le maintien de leur statut réglementaire actuel, rejetant le transfert automatique vers les groupes de santé territoriaux, et proposent des ajustements concernant les années de service et les conditions de démission.