En contradiction avec la Stratégie nationale pour la sécurité routière, qui visait à réduire les décès à moins de 2000 par an, les chiffres de 2023 indiquent une hausse alarmante des morts, atteignant 3819. Cette statistique met en lumière l’inefficacité des mesures temporaires et le besoin urgent de solutions durables, relève Al3omk.
Lors d’une session à la Chambre des représentants, Abdeljalil a partagé d’autres statistiques spécifiques, notant une réduction des incidents impliquant des bus de transport public et des véhicules de tourisme, mais une augmentation significative des violations liées à la sécurité routière, notamment dans les provinces de Marrakech et Meknès.
Les tragédies ne manquent pas, avec des accidents récents dans les provinces d’Azilal et Khouribga ayant entraîné de nombreux décès. Le ministre a rappelé des catastrophes antérieures pour souligner l’ampleur du problème.
Face à cette crise, le ministère a renforcé la régulation, notamment par des radars et des contrôles mobiles, en se concentrant sur la conformité technique des motocyclettes et le respect des limites de vitesse. Un partenariat a été renforcé avec l’Agence nationale de la sécurité routière et la Direction générale de la sécurité nationale pour améliorer la surveillance.
Le gouvernement prévoit également une révision stratégique pour les années à venir, en visant une réduction de moitié des accidents d’ici 2030, décalant les objectifs précédemment fixés pour 2026. Cette nouvelle orientation stratégique comprend l’évaluation des plans passés et la mise en œuvre d’initiatives à long terme pour garantir une mobilité sûre et inclusive sur les routes marocaines.