Mohamed Zemrani, président de l’Association marocaine des exportateurs vers l’Afrique, a dans ce sens déclaré qu’un quota a été établi pour l’exportation vers l’Afrique, couvrant tout le Maroc.
Dans une déclaration à Hespress, Zemrani a précisé que le quota, fixé à 1500 tonnes pour tout le Maroc, a été réparti entre les régions de Casablanca-Salé-Kénitra, Meknès-Tafilalet, et Souss-Massa, avec 500 tonnes pour chaque région.
Il a cependant critiqué ce quota, le qualifiant de “non adapté”, tout en affirmant que “l’exportation n’est pas la cause de la hausse des prix sur les marchés locaux, mais plutôt l’intervention des intermédiaires et la spéculation”.
Il a ajouté que “sur le marché de gros, les pommes de terre se vendent à 2 dirhams, tandis que le prix des oignons dans les fermes atteint 60 centimes. Mais, au détail, le prix monte à 6 dirhams.” Et de poursuivre : “Nous ne faisons pas le travail des autorités locales. L’exportation assure la continuité du travail des producteurs agricoles. S’ils perdent cette année, ils ne produiront pas l’année prochaine.”
Le président de l’Association marocaine des exportateurs vers l’Afrique a également souligné qu’il y a une abondance de production, et que les oignons sont même stockés depuis l’année dernière.
Il a alors conclu en déclarant que “la surveillance des prix n’est pas de notre ressort”, précisant qu’il faut “adopter une approche participative et non prendre des décisions de manière unilatérale”.