Crise des facultés de médecine : l’opposition critique l’absence de préparation du gouvernement

Le gouvernement a récemment fait face à des critiques sévères de la part des groupes d’opposition à la Chambre des représentants, suite à un incident lors de la séance des questions orales.

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Manifestation des étudiants en médecine, le 6 mai 2024 à Rabat. Crédit: Rachid Tniouni / TelQuel

Selon Alyaoum24, les groupes d’opposition, incluant le groupe socialiste-opposition fédérale, le groupe Mouvement populaire, le groupe du PPS et le groupe parlementaire du PJD ont exprimé leur mécontentement en se retirant des travaux de la session du 8 juillet 2024. Une manière de protester contre le manque de préparation du gouvernement pour discuter des enjeux urgents touchant les facultés de médecine et de pharmacie, notamment le boycott des examens.

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Le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdellatif Miraoui, n’était pas informé de l’ordre du jour concernant ces discussions, ce qui a exacerbé les tensions. L’opposition a été particulièrement surprise d’apprendre, via un message gouvernemental, que ni le ministre ni le gouvernement n’étaient préparés à cette crise. De plus, le phénomène persistant de l’absence des ministres aux séances, avec seulement quatre présences contre cinq absences, a été souligné comme un problème majeur.

L’opposition a fermement critiqué le gouvernement pour son incapacité à respecter les dispositions constitutionnelles et les règlements internes qui encadrent les interactions entre le Parlement et le gouvernement, spécifiquement en ce qui concerne le contrôle parlementaire. Elle a également dénoncé les tactiques de marginalisation et de dénigrement employées par le gouvernement pour éviter un dialogue constructif et institutionnel.

Dans un communiqué issu des groupes d’opposition, ils ont détaillé leur décision de se retirer de la séance, dictée par leurs principes concernant le rôle que devrait jouer l’institution législative. Ils ont souligné leur volonté de maintenir le parlement comme un espace pour un débat public constructif et responsable entre les pouvoirs législatif et exécutif, soulignant le refus répété de leurs demandes de discuter de sujets généraux et urgents, qui selon eux, méritent d’être mis en lumière pour informer l’opinion publique. Ils ont exprimé leur frustration face à l’absence récurrente des ministres et ont renouvelé leur rejet des méthodes de marginalisation et de dénigrement du gouvernement, qui selon eux, couvrent son incapacité à engager un dialogue institutionnel efficace.