Selon Alyaoum24, les étudiants critiquent ouvertement l’attitude de certains responsables qui, selon eux, utilisent leurs revendications légitimes comme monnaie d’échange dans des luttes politiques interpartisanes, exacerbant ainsi la crise sans chercher de véritable solution. Ils redoutent que cette négligence ne vise à les pousser vers une année académique blanche, hypothéquant leur avenir professionnel.
Dans un communiqué, ils expriment leur frustration face à l’approche conflictuelle du ministère de la Santé, préférant l’affrontement au dialogue constructif. Cette situation les pousse à envisager des actions plus radicales, telles que des manifestations et des sit-ins, pour protéger les intérêts des futurs médecins et pharmaciens.
Le calendrier de protestation comprend plusieurs événements majeurs, débutant par des manifestations locales et régionales dans des villes clés comme Rabat, Agadir, Marrakech, Tanger, Casablanca, Fès, et Oujda. Le point culminant sera une marche nationale à Rabat le 16 juillet, baptisée « Marche de la colère », visant à mobiliser l’opinion publique et les décideurs.
Les étudiants prévoient également un colloque sur les droits le 13 juillet pour discuter des violations et sanctions qu’ils subissent, renforçant ainsi leur appel à une résolution urgente et équitable de leurs revendications. Ils insistent sur la nécessité d’une approche plus réfléchie et sage de la part des autorités pour sortir de cette impasse.