Selon Al3omk, dans un contexte de répression des mouvements étudiants, le Bureau des étudiants en médecine et le Conseil des étudiants en pharmacie à Rabat ont fermement condamné les tentatives gouvernementales de sous-estimer le succès du boycott des examens et de fragmenter l’unité étudiante. Les étudiants persistent dans leur boycott, soutenus par un vote qui confirme la demande d’un dialogue constructif et de solutions réelles pour sauver l’année académique.
La Fédération de la gauche démocratique (FGD) s’interroge quant à elle sur l’interdiction faite aux médias de couvrir les examens, dénonçant une violation du droit à l’information.
Le gouvernement a réagi à ce mouvement de boycott par des annonces et des réunions, mais sans parvenir à apaiser les tensions. Les étudiants exigent la révision de décisions jugées injustes et la mise en place d’un cadre de négociation efficace pour éviter une année blanche.
La crise souligne le fossé entre les mesures gouvernementales et les attentes des étudiants, qui voient dans la réduction du temps de formation une menace à la qualité de la formation médicale. Le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdellatif Miraoui, défend quant à lui ces ajustements comme essentiels à l’amélioration de la formation médicale.