Après les résidences secondaires, le fisc se penche sur Airbnb et les locations courte durée

Les activités de location via des plateformes comme Airbnb au Maroc sont sur le point de subir des contrôles fiscaux rigoureux. Hors des normes établies par la législation, notamment les dispositions de la Loi de finances 2023 sur les profits immobiliers, les investisseurs devront se conformer rapidement pour éviter des pénalités.

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Selon Hespress, ces activités sont régies par les mêmes principes que la location traditionnelle, y compris l’exigence de déclarer les revenus immobiliers annuels avant le 1er mars. Cette mesure fait partie d’une réforme visant à renforcer la conformité fiscale et la justice fiscale. Les nouvelles régulations maintiennent la retenue à la source sur les revenus locatifs, avec une déduction de 40% pour les revenus de propriétés bâties et non bâties, hors propriétés agricoles.

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Noureddine Mourid, expert en législation fiscale, souligne que les revenus immobiliers sont soumis à une taxe prélevée à la source, variant selon le montant : 10% pour les revenus en dessous de 120.000 dirhams et 15% au-delà. Les investisseurs doivent déclarer annuellement leur revenu net imposable, incluant tous les loyers perçus et les dépenses répercutées aux locataires.

Cette nécessité de conformité fiscale est d’autant plus importante que les investissements et profits dans ce secteur sont en augmentation, notamment durant la période estivale. Les autorités fiscales effectuent des contrôles réguliers pour s’assurer que ces activités ne demeurent pas en dehors du cadre fiscal légal, invitant ainsi les concernés à régulariser leur situation pour optimiser la rentabilité de leurs investissements.