Selon Al3omk, Mohamed Jedri, analyste économique, souligne l’importance stratégique du secteur agricole, principal employeur du pays. Il explique qu’une croissance économique de 4 à 5 % nécessite une augmentation de 1,5 à 2 % du secteur agricole, essentiel pour équilibrer les importations et les exportations. L’année dernière, le Maroc a importé pour 9 milliards de dirhams de légumineuses et céréales, mais a exporté des produits agricoles pour 86 milliards de dirhams, équilibrant ainsi partiellement la balance commerciale.
Jedri note que ces 15 dernières années, le Maroc a favorisé la culture des arbres fruitiers, réduisant les surfaces dédiées au blé, moins rentable. Il insiste sur la nécessité de résoudre les problèmes d’eau pour soutenir l’agriculture locale et les exportations, car un déséquilibre pourrait décourager les investisseurs.
En dépit de conditions climatiques difficiles, les exportations marocaines de légumes frais ont rapporté 1,6 milliard de dollars l’année dernière, soit une augmentation de 12 % par rapport à 2022 et de 50 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années.