Selon Rachdi, “sur la base des résultats des travaux relatifs à l’étude des orientations stratégiques de l’État en matière de lutte contre la corruption, l’INPPLC lancera dans les prochaines semaines une vaste opération de partage des résultats de l’étude avec toutes les autorités et autres parties concernées”.
L’engagement actif du secteur privé dans l’élaboration de la stratégie nationale de lutte contre la corruption depuis 2012 a été mis en avant par Rachdi, illustrant une participation allant du diagnostic à la formulation de la stratégie et de ses priorités. En particulier, il a mentionné la participation de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) en tant que membre du Comité national de lutte contre la corruption, coordonnant le programme n°8 dédié au monde des affaires, tandis que la coordination des neuf autres programmes reste sous la responsabilité des ministres.
Rachdi a également insisté sur l’importance de la lutte contre la corruption reconnue depuis des décennies par la communauté internationale, visant à contenir ses effets néfastes sur le développement, la cohésion sociale et la stabilité des États. Cette reconnaissance prend en compte la complexité croissante du phénomène avec l’évolution des réseaux financiers, des technologies et des innovations utilisées par les criminels pour accroître leurs gains illicites au détriment des citoyens et des dynamiques basées sur une concurrence saine et équitable, libérant les énergies et favorisant un développement inclusif et durable.
La réunion de Rabat, selon Rachdi, reflète un désir commun d’élargir et de stimuler un forum d’idées, de discussions et de perspectives pour le secteur privé des pays participants à cette initiative.