Impôts : 209 milliards de dirhams de recettes fiscales, dont 91,1% via télépaiement

Le Maroc a clôturé son exercice budgétaire 2023 sur une note particulièrement positive, avec des recettes fiscales brutes atteignant les 209 milliards de dirhams (MMDH), surpassant les prévisions de la loi de finances de 100,2%. Cette performance exceptionnelle est largement attribuée à une combinaison efficace de recouvrement des impôts, de contrôle fiscal et de digitalisation des procédures.

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La Direction générale des impôts (DGI). Crédit: MAP

En 2023, les recettes fiscales brutes ont enregistré une croissance annuelle de 6,7%, passant de 196 MMDH en 2022 à 209 MMDH, selon un rapport de la Direction générale des impôts (DGI). Sur ce total, 195 MMDH proviennent de recettes spontanées, et 14 MMDH sont issues de recettes additionnelles. La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) a particulièrement contribué à cette hausse, avec une augmentation de 11,4% par rapport à l’année précédente, atteignant ainsi 51 MMDH. Les droits d’enregistrement et de timbre ont également progressé, atteignant 24,1 MMDH, soit une hausse de 9,3%.

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La DGI a mis en place des mesures pour favoriser la digitalisation des services fiscaux, ce qui a permis une augmentation significative des opérations dématérialisées. En 2023, 22,8 millions d’opérations ont été réalisées en ligne, soit une hausse de 7% par rapport à 2022. Parmi celles-ci, 11,2 millions ont été effectuées via l’application DARIBATI, facilitant ainsi le télépaiement des impôts. Cette digitalisation accrue a permis de porter à 91,1% la part des recettes fiscales télépayées.

L’année 2023 a également été marquée par une intensification des opérations de contrôle fiscal. En effet, 55.596 dossiers ont été contrôlés, une augmentation de 17% par rapport à 2022. Les contrôles sur pièce ont concerné une large part des dossiers, générant des recettes supplémentaires et améliorant la conformité fiscale. Les remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux ont totalisé 18,36 MMDH, réinjectant ainsi ces sommes dans l’économie nationale.