Ce rapport annuel, présenté aujourd’hui à Rabat par la présidente du CNDH, Amina Bouayach, repose sur des plaintes directes ou des mécanismes de surveillance. Les enquêtes menées par le Conseil et ses commissions régionales ont révélé que les causes de décès variaient entre suicides, maladies chroniques et causes naturelles.
Intitulé “Établir les fondations d’un système national de protection des droits économiques et sociaux”, le rapport souligne également qu’en 2023, le Conseil et ses commissions régionales n’ont pas été informés de toutes les grèves de la faim. Selon les données de la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR), il y a eu 1357 grèves de la faim jusqu’au 8 avril 2024.
Le rapport note une augmentation des décès en détention par rapport à 2022 et une persistance des grèves de la faim dans les prisons. Ce phénomène préoccupant nécessite des mesures immédiates pour lutter contre la surpopulation carcérale et améliorer les soins de santé dans les établissements pénitentiaires.