Je vois cela comme l’étincelle qui mettra le feu aux poudres… C’est potentiellement apocalyptique”, a mis en garde à Genève devant des journalistes Martin Griffiths, dont le mandat se termine à la fin du mois. Les conséquences éventuelles sont “imprévisibles”, a-t-il ajouté.
Un conflit impliquant le Liban “gagnera la Syrie… gagnera les autres” territoires de la région, a-t-il dit. “Il aura évidemment des conséquences à Gaza, et évidemment il aura un impact sur la Cisjordanie”, a-t-il dit. “C’est très alarmant.”
Depuis que la guerre a éclaté à Gaza il y a neuf mois “elle nous a montré un degré nouveau de tragédie et de cruauté”, a dit Griffiths. “Mais nous craignions tous que cela puisse n’être que le début.”
La guerre dans la bande de Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre, a entraîné des violences à la frontière nord d’Israël avec le Liban, où les échanges de tirs sont presque quotidiens entre le Hezbollah, un allié du mouvement islamiste palestinien, et l’armée israélienne.
Le Hezbollah a ouvert le front avec Israël en soutien au Hamas au lendemain de l’attaque menée par le mouvement palestinien le 7 octobre dans le sud d’Israël, qui a entraîné la mort de 1195 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles israéliennes.
Sur 251 personnes enlevées durant l’attaque, 116 sont toujours retenues en otages à Gaza, dont 42 sont mortes, selon l’armée.
En représailles, Israël a lancé une offensive sur la bande de Gaza, qui a fait jusqu’à présent 37.718 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement dirigé par le Hamas.