Lors d’une séance de questions orales, le groupe du Progrès et du Socialisme a relayé les frustrations des familles incapables de se procurer un mouton à un prix raisonnable, interrogeant le ministre sur son apparent abandon des citoyens marocains. Les députés l’ont questionné sur les raisons de la pénurie de moutons la veille de l’Aïd et ont critiqué la gestion des fonds publics bénéficiant aux importateurs.
En réponse, Sadiki a admis que le secteur de l’élevage était confronté à des défis depuis trois ans, soulignant les efforts du gouvernement pour subventionner l’alimentation du bétail et faciliter les importations. Il a mentionné l’enregistrement de plus de 6 millions de têtes de moutons et l’importation de 474.000 bêtes pour contrer ces difficultés.
Les députés ont alors réclamé des mesures plus proactives, telles que la diversification des sources d’importation pour stabiliser les prix, et ont déploré que le soutien gouvernemental favorise davantage les importateurs et les éleveurs étrangers, au détriment des éleveurs locaux.
Pour conclure, le ministre a reconnu la gravité de la situation, espérant des pluies plus abondantes, et a affirmé que toutes les options possibles étaient envisagées, tout en rappelant que l’importation restait une mesure exceptionnelle.