Selon Noureddine Akkouri, président de la Fédération des parents et tuteurs d’élèves au Maroc, contacté par Hespress, on s’attend à ce que la prochaine année scolaire témoigne d’une migration massive vers les écoles publiques.
Il souligne que ce phénomène est non seulement dû à des raisons économiques, mais aussi à des changements professionnels et familiaux tels que la perte d’emploi ou le divorce, impactant directement la capacité des familles à supporter les coûts élevés de l’enseignement privé.
Akkouri a également mis en lumière les défis d’intégration que rencontrent les élèves transférés. La transition d’un environnement scolaire à un autre, notamment vers des établissements fréquentés principalement par des enfants de milieux défavorisés, peut s’avérer complexe et peser sur la stabilité psychologique des élèves.
Ce mouvement inverse, qui a vu une accélération post-pandémie de Covid-19, est prévu pour s’intensifier avec la continuité de l’inflation et l’augmentation des coûts de l’éducation dans le privé. Un contexte difficile qui teste la résilience des familles et modifie significativement le paysage éducatif marocain.