Le secrétariat général du PJD, dans un communiqué publié après une réunion extraordinaire, a exprimé ses préoccupations face aux difficultés actuelles, telles que le faible taux de croissance et un taux de chômage de 13,7 %, le plus élevé depuis 2000. Le parti dénonce également l’incapacité du gouvernement à créer un million d’emplois nets, ainsi que la baisse de la participation des femmes sur le marché du travail, tombée à moins de 19 %.
Les flux d’investissements étrangers ont chuté de 53 % entre 2022 et 2023, et le nombre d’entreprises en faillite a augmenté, avec des prévisions dépassant les 14 600 faillites en 2024, a rappelé le parti de la lampe, attribuant ces résultats à « la prolifération de la rente, du monopole et de la collusion entre l’argent et le pouvoir », créant un climat de méfiance parmi les entrepreneurs et les investisseurs.
Le parti juge la gestion gouvernementale actuelle de l’investissement désorganisée, avec des réformes législatives incohérentes qui ont complexifié les procédures et perturbé la coopération entre les autorités centrales et locales, appelle par la même occasion à une action rapide pour mettre en œuvre le « contrat national pour l’investissement » promu par le roi en 2022 et à soutenir les petites et moyennes entreprises marocaines, tant au niveau national qu’international.
