Mounib a expliqué que de nombreuses familles se sentent obligées d’acheter un mouton pour l’Aïd, souvent sous la pression des enfants, même si elles ne peuvent pas se le permettre financièrement. Elle a conseillé prudence et responsabilité, en suggérant que « ceux qui n’ont pas les moyens ne devraient pas célébrer », pour éviter de s’endetter inutilement.
Elle a également critiqué la politique économique du gouvernement, qu’elle accuse de favoriser davantage les riches au détriment des pauvres, et a exprimé son mécontentement face aux grandes entreprises d’importation qui exploitent les prix élevés des moutons. Mounib a appelé le gouvernement à réguler les profits de ces importateurs pour rendre les sacrifices de l’Aïd plus accessibles.
Enfin, elle a remis en question l’efficacité de l’importation de moutons, révélant qu’une visite à un marché local n’avait montré aucune preuve de moutons importés, mais seulement des moutons marocains, soulevant des questions sur la transparence des importations et leur impact sur les prix locaux.