L’invitation a été adressée fin mai au dirigeant israélien par les chefs parlementaires républicains et démocrates, en pleine guerre à Gaza.
Des médias américains avaient rapporté lundi que Netanyahu devait prononcer ce discours le 13 juin. Mais le bureau du Premier ministre israélien avait nié cette information, indiquant que la date n’avait “pas été finalisée”.
L’invitation survient après des mois de malaise de l’administration du président américain Joe Biden face à la conduite de la guerre menée par Israël dans la bande de Gaza, en riposte à l’attaque du Hamas du 7 octobre.
Le président américain a dit publiquement son opposition à une offensive terrestre de grande ampleur à Rafah où plus d’un million de civils sont piégés, et a menacé de cesser certaines livraisons d’armes à Israël si son avertissement n’était pas entendu.
Cette décision a suscité des critiques à Washington de la part de ses opposants républicains et de certains démocrates, qui l’accusent de lâcher Israël.
Washington reste toutefois le premier soutien diplomatique et militaire d’Israël, confronté à de plus en plus de pressions internationales après près de huit mois de conflit ayant provoqué une catastrophe humanitaire dans le territoire palestinien assiégé.
Joe Biden a ainsi jugé “scandaleux” que le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) demande l’émission d’un mandat d’arrêt contre Benjamin Netanyahu pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Dans leur lettre d’invitation à Benjamin Netanyahu, les quatre leaders parlementaires de la Chambre et du Sénat se sont dits “avec l’État d’Israël dans sa lutte contre le terrorisme”.
En mars, le chef de la majorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, avait provoqué un tollé en déclarant que la coalition gouvernementale menée par Netanyahu ne correspondait “plus aux besoins d’Israël après le 7 octobre” et en appelant à de nouvelles élections en Israël.
Dans un communiqué diffusé samedi, le dirigeant israélien s’était dit “ravi du privilège de représenter Israël devant les deux chambres du Congrès et de leur dire la vérité sur notre guerre juste contre ceux qui cherchent à nous tuer”.