Partant de l’engagement de Sa Majesté le roi Mohammed VI en faveur de la paix, et en sa qualité de président du Comité Al-Qods, et parallèlement à l’aide humanitaire, le souverain a appelé, à maintes reprises, à une action collective, chacun de sa position, pour un cessez-le-feu immédiat, global et durable, l’acheminement des aides humanitaires de manière fluide et en quantités suffisantes au profit des habitants de Gaza, et le refus du déplacement forcé des Palestiniens”, a indiqué Bourita devant la 10ème réunion ministérielle du Forum de coopération sino-arabe, qui s’est ouverte à Pékin.
“Ce qui se passe à Gaza, outre ses répercussions humanitaires désastreuses, représente une menace réelle pour la sécurité et la stabilité régionales”, a-t-il relevé.
Dans ce sens, Bourita a souligné que “ce qui se produit à Gaza ne saurait être accepté, ni passé sous silence. La défaillance de la communauté internationale a un coût énorme”, notant que c’est cette incapacité qui a encouragé l’armée israélienne à bombarder un camp abritant plus de 100.000 déplacés palestiniens près de la ville de Rafah, faisant des dizaines de morts et de blessés parmi les civils, en flagrante violation du droit international et du droit international humanitaire.
De même, a-t-il poursuivi, l’incapacité de la communauté internationale a favorisé la transgression de la légalité internationale et la violation de tout ce qui est tolérable au regard de la conscience humaine, comme l’a affirmé le roi.
Selon Bourita, les tergiversations de la communauté internationale ont encouragé les autorités israéliennes à ne pas se conformer à la décision de la Cour internationale de Justice appelant Israël à cesser immédiatement ses opérations militaires à Rafah.
Dans le même sillage, le ministre a affirmé que la Chine, de par sa place importante au sein de la communauté internationale et sa politique équilibrée et favorables aux différentes questions arabes, est considérée comme un partenaire fiable, capable de jouer un rôle constructif pour parvenir à un règlement juste et équitable de la question palestinienne, conformément à la solution à deux États.
A cette occasion, Bourita a salué hautement le “pas important” entrepris récemment par certains pays européens, en reconnaissant l’État de Palestine, qu’il a considéré comme une démarche significative sur la voie de la solution à deux États comme étant un cadre inévitable pour l’instauration d’une paix durable et globale, à travers l’établissement d’un État palestinien sur les frontières de 1967 avec Al-Qods Acharif comme capitale.
(avec MAP)