Le Maroc, avec un réseau autoroutier de 2000 km, cherche à optimiser les connexions entre les grandes villes et les hubs économiques, facilitant ainsi les déplacements rapides sur le territoire national. Parmi les projets phares, l’extension de l’autoroute entre Guercif et Nador est notable. Elle vise à connecter le port Nador West Med à l’autoroute Fès-Oujda, avec un investissement de 7 milliards de dirhams. Cette route de 104 km inclut plusieurs tronçons, dont le premier de 27 km est déjà en construction.
Autre projet significatif : l’autoroute Tit Mellil-Berrechid, qui réduira le trafic à travers Casablanca et améliorera les connexions vers le sud du pays. Ce tronçon de 30 km, d’un coût de 2,5 milliards de dirhams, est en cours de réalisation.
Une nouvelle autoroute Rabat-Casablanca
Baraka a aussi mis en lumière la planification d’une nouvelle autoroute entre Rabat et Casablanca, longue de 60 km, pour pallier la saturation de l’axe actuel. Ce projet, encore à l’étape des études techniques, devrait coûter environ 5 milliards de dirhams.
Enfin, le ministre a réaffirmé l’engagement du gouvernement à maintenir et rénover le réseau actuel, avec un budget annuel de 500 millions de dirhams dédié à la réfection des autoroutes. Ces mesures, intégrées dans le plan national pour l’infrastructure routière à horizon 2040, visent à adapter et à prioriser les interventions sur le réseau routier pour répondre aux besoins futurs de mobilité et de développement économique.