Il a accusé la direction du RNI de répondre sans tact et de manière agressive, ignorant l’existence même de l’arène politique et minimisant le rôle de l’opposition, à moins qu’elle ne se limite à louer le gouvernement. Benabdellah a déploré cette attitude, soulignant qu’une telle réponse montrait un manque de respect pour le dialogue démocratique et une incapacité à accepter des critiques constructives.
Lors de son discours, il a également remis en question les affirmations du gouvernement sur les réussites attribuées à leur gestion, suggérant que celles-ci sont exagérées et ne reflètent pas la réalité vécue par les citoyens marocains. Il a fait valoir que l’arrogance du RNI cachait une déconnexion profonde avec les besoins réels de la société, critiquant leur incapacité à reconnaître et à rectifier leurs erreurs.
Benabdellah a conclu en insistant sur le fait que le véritable rôle du Parlement était de surveiller le gouvernement et que les initiatives législatives de toutes les parties politiques devaient être considérées avec sérieux, plutôt que d’être ignorées ou rejetées sans considération adéquate.