Dans un communiqué repris par le journal Al3omk, les familles expriment la nécessité d’un dialogue constructif, sans préconditions, et souhaitent que ce dialogue soit initié rapidement selon un calendrier défini. Elles conditionnent le début des discussions au rétablissement des étudiants expulsés ou suspendus, comme geste de bonne volonté pour aborder et résoudre les problèmes restants.
La situation a atteint un point critique où le désarroi et la paralysie menacent l’avenir éducatif des étudiants. Les familles mettent en avant leur confiance dans la capacité d’Akhannouch à réunir les parties pour une résolution efficace et adaptée au contexte marocain.
La crise a conduit à un arrêt des cours et des activités cliniques depuis plus de cinq mois, faisant suite à des grèves intermittentes qui se sont intensifiées au cours des deux dernières années. Les étudiants ont soumis plusieurs revendications aux ministères responsables, cherchant à améliorer leur situation éducative et clinique.
Les familles appellent également à la réactivation des bureaux étudiants, pour qu’ils jouent leur rôle de médiateurs entre les étudiants et les autorités ministérielles jusqu’à la résolution de cette crise.