Selon Alyaoum24, cette action s’inscrit dans un contexte de mécontentement vis-à-vis des résultats des dialogues sectoriels et de l’absence d’engagement clair de la part des autorités gouvernementales concernant le projet de statut professionnel négocié avec le ministère de la Justice.

Les revendications des greffiers portent sur la reconnaissance légale et matérielle de leur profession et l’amélioration de leurs conditions de travail. Nabil Boukrim, représentant du Syndicat national de la justice, a souligné que le syndicat a proposé des modifications substantielles au projet de statut de la profession, cherchant à aligner les conditions de travail avec les exigences modernes du système judiciaire.

Les demandes incluent l’introduction de nouvelles indemnités dans le salaire de base, l’augmentation des possibilités de promotion, l’amélioration des conditions administratives, et la reconnaissance des contributions des greffiers au fonctionnement de la justice. Les greffiers réclament également l’accès à des rôles plus importants dans le système judiciaire, comme l’entrée dans les professions de la magistrature et du notariat, reflétant ainsi leur expertise et leur expérience accumulées.

Cette grève a entraîné un engorgement significatif des cas dans les tribunaux de Casablanca, impactant directement le déroulement des procédures judiciaires et la délivrance de la justice dans la région.