Selon Alyaoum24, cette décision fait suite à un précédent ajournement la semaine dernière, également lié à la grève des greffiers affiliés à la Confédération démocratique du travail (CDT).
Initialement, le tribunal de première instance de Casablanca avait condamné Momo à quatre mois de prison ferme pour avoir mis en scène un vol fictif et diffusé de fausses nouvelles, perturbant ainsi le sentiment de sécurité publique. Il est également accusé d’avoir insulté une organisation par des déclarations mensongères.
La peine de l’accusé principal (l’auditeur), qui a admis avoir conçu l’ensemble du stratagème, a été fixée à cinq mois de prison ferme, tandis qu’un complice a été condamné à trois mois ferme. Les demandes civiles de la station Hit Radio ont été rejetées par le tribunal.
Libéré sous caution de 100.000 dirhams, Momo a déclaré qu’il n’avait aucune relation personnelle avec les autres accusés actuellement en détention provisoire. Il a insisté sur le fait qu’il n’avait pas besoin de créer de “buzz” pour augmenter l’audience de son programme.
Quant au principal accusé, il a reconnu son acte, qu’il qualifie de “diabolique”, et a insisté sur le fait qu’il n’avait pas l’intention de manquer de respect à la police, et que Momo n’était pas au courant de son plan.