Selon Benkirane, l’État avait envisagé d’interdire les manifestations de solidarité avec la Palestine avant de faire marche arrière

Abdelilah Benkirane, secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD), a révélé mercredi 15 mai que l’État marocain avait initialement envisagé d’interdire les manifestations de solidarité avec la Palestine, déclenchées par l’agression israélienne contre Gaza, avant de revenir sur cette décision.

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Abdelilah Benkirane, secrétaire général du PJD. Crédit: DR

Selon Alyaoum24, lors de la septième édition du forum politique de la jeunesse du PJD, diffusée mercredi sur le site du parti, Benkirane a déclaré : “Au début, l’État voulait interdire ces manifestations. Je vous parle de faits réels, ce n’est pas un jeu.” Il a expliqué que l’État avait finalement choisi de permettre ces rassemblements après avoir réalisé que l’interdiction aurait des conséquences politiques négatives.

Benkirane a salué cette décision de faire marche arrière, en soulignant que les manifestations s’étaient déroulées pacifiquement dans de nombreuses villes marocaines ces derniers mois. “Les responsables ont compris que l’interdiction aurait été plus dommageable politiquement”, a-t-il affirmé.

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Le secrétaire général du PJD a néanmoins critiqué le faible nombre de participants et a exhorté les membres de son parti à s’impliquer davantage. “À une période où ces manifestations de solidarité avec la Palestine sont essentielles, nos camarades ne sont pas suffisamment mobilisés !”, a-t-il déploré.

Benkirane a également partagé son engagement personnel et familial en faveur de la cause palestinienne, en déclarant : “Mes enfants et mes petits-enfants participent régulièrement aux manifestations, et ma femme est encore plus active qu’eux tous.