Selon Alyaoum24, ce projet de charte, comportant 33 articles répartis en sept chapitres, a été approuvé mercredi dernier par le bureau politique du parti. La ratification finale est attendue lors de la prochaine réunion du Conseil national, prévue ce samedi.

Le nouveau code d’éthique impose des normes strictes, interdisant aux membres du parti impliqués dans des affaires judiciaires liées à la gestion des affaires publiques de se présenter à des postes électifs ou au sein des structures du parti. Selon l’article 9, l’approbation pour des candidatures représentatives est conditionnée par l’absence de poursuites en cours pour des infractions liées à leur fonction publique.

De même, l’article 11 stipule qu’aucun membre faisant l’objet de poursuites judiciaires pour de telles infractions ne peut prétendre à un rôle au sein des organes du parti, qu’ils soient nationaux, régionaux ou locaux.

L’article 12 prévoit quant à lui que tout membre du parti faisant l’objet d’une enquête pour des crimes ou délits liés à la gestion publique sera soumis aux comités régionaux d’arbitrage éthique.

L’article 14 renforce cette disposition en autorisant le Comité national d’arbitrage et d’éthique à suspendre l’adhésion des membres reconnus coupables par des décisions judiciaires définitives.

Cette réforme survient après une série de scandales ayant terni la réputation du PAM, notamment le procès de deux de ses leaders dans l’affaire de trafic de drogue “Escobar du Sahara”. Le parti espère que l’adoption de ce code d’éthique marquera une étape décisive dans la restauration de son image et la prévention de toute corruption.