Le CNDH se penche sur la réinsertion des anciens détenus pour terrorisme

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) du Maroc a accueilli la nouvelle Coordination marocaine des anciens détenus islamistes. Cette réunion, qui s’est tenue au siège du CNDH mercredi, marque une étape préliminaire significative dans l’évaluation de l’intégration sociale des personnes précédemment incarcérées pour terrorisme.

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Amina Bouayach, présidente du CNDH. Crédit: Rachid Tniouni / TelQuel

Selon Hespress, durant cette première interaction officielle, la Coordination a exprimé ses principales préoccupations, notamment l’intégration professionnelle, l’accès au logement décent et la nécessité de soins médicaux pour ceux affectés psychologiquement et physiquement par leur temps en détention. Ces points sont vus comme essentiels pour réhabiliter et réintégrer efficacement ces individus dans la société.

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Karim Mustapha, le coordinateur général de la Coordination, a souligné dans une déclaration accordée à Hespress l’importance de cette rencontre comme le début d’un dialogue ouvert et constructif. Il rapporte que des assurances ont été données pour une reconnaissance officielle de leur groupe, promettant que leur dossier sera bientôt examiné par la présidente du CNDH.

Mustapha a également indiqué que cette session faisait partie d’une série d’actions planifiées visant à dialoguer avec différentes institutions et autorités marocaines. L’objectif est clair : avancer sur les demandes sociales et économiques cruciales pour les anciens détenus et garantir leurs droits fondamentaux. Cette démarche s’inscrit dans un effort plus large de réconciliation et de justice sociale, essentiel pour adresser les séquelles de la détention et du terrorisme sur l’individu et la communauté.