A l’instant présent, des forces spéciales passent au peigne fin le point de passage” de Rafah. “Nous avons le contrôle opérationnel de la zone”, a affirmé l’armée israélienne, précisant parler “uniquement du côté gazaoui du point de passage”.
“Nous avions des indices, parmi lesquels les tirs” de roquettes dimanche contre le point de passage de Kerem Shalom entre Israël et Gaza, qui ont tué quatre soldats israéliens, “mais aussi du renseignement que la partie gazaouie du point de passage de Rafah (…) était utilisé par le Hamas à des fins terroristes”, a expliqué l’armée.
Alors qu’Israël martèle depuis des mois son intention de mener une offensive terrestre d’ampleur sur Rafah, localité surpeuplée du sud de la bande de Gaza, où affirme-t-il se terrent les derniers bataillons du Hamas, l’armée israélienne a martelé mardi que l’opération “de contre-terrorisme” était localisée et d’ampleur limitée.
“Nous opérons dans des zones spécifiques de l’est de Rafah. Nous n’opérons pas dans la totalité de la zone”, mais “dans une zone précise d’une zone déjà déterminée” de Rafah, a indiqué l’armée. Il s’agit “d’une opération très ciblée, d’une ampleur très limitée contre des cibles très précises”.
L’armée israélienne a refusé d’indiquer combien de temps durerait cette opération.
Israël et le Hamas sont attendus en Egypte mardi, après l’annonce par le mouvement islamiste palestinien qu’il acceptait un projet de trêve, devant notamment permettre une pause dans les combats en cours depuis sept mois dans la bande de Gaza et un échange de détenus palestiniens contre des otages enlevés par le Hamas le 7 octobre lors de sa sanglante attaque dans le sud d’Israël.
Israël a annoncé que ce projet était “loin des exigences palestiniennes” et reste déterminé à poursuivre ses opérations à Rafah “pour exercer une pression militaire sur le Hamas”.
(avec AFP)