Selon Al3omk, cette initiative vise à renforcer l’usage de l’amazighe dans les documents administratifs, conformément à son statut de langue officielle établi par la Constitution.
La proposition législative du groupe Haraki vise à modifier les articles 4 et 5 de la loi n° 04.20, qui régit actuellement l’émission des cartes nationales d’identité électroniques. L’objectif est de faciliter l’inclusion des deux langues officielles, l’arabe et l’amazighe, dans les données identitaires des citoyens, qu’ils soient Marocains ou étrangers résidant au Maroc.
Selon le groupe Haraki, cette démarche est nécessaire pour résoudre les problèmes de communication dans les administrations publiques et améliorer l’accès des citoyens aux services administratifs. La loi organique n° 26.16, qui détaille les modalités d’intégration de l’amazighe dans l’éducation et d’autres secteurs prioritaires, sert de base à cette proposition.
La note explicative associée à cette initiative indique que la mise en œuvre de cette intégration doit être réalisée dans un délai de dix ans depuis sa publication officielle, afin de surmonter les défis techniques et logistiques.
Elle souligne également l’urgence de réviser le texte législatif en question pour qu’il soit en accord avec la Constitution de 2011, qui reconnaît l’amazighe comme un élément du patrimoine national partagé par tous les Marocains.