Présentant le bilan d’étape de l’action gouvernementale devant les deux Chambres du Parlement, Akhannouch a relevé que les réalisations accomplies reflétaient la ferme détermination de l’Exécutif à honorer ses engagements plutôt que de chercher des prétextes dans la succession des crises complexes qu’a connues le pays.
Il a mis en évidence les avancées de la mise en œuvre du projet royal stratégique pour l’État social, notamment dans les domaines du soutien direct aux citoyens et de l’aide au logement, ainsi que l’extension de la couverture santé obligatoire à plus de dix millions de citoyens, précédemment couverts par le système RAMED, pour un budget annuel de 9,5 milliards de dirhams.
Akhannouch a également souligné la progression du Maroc dans les domaines constitutionnel, démocratique, de développement, diplomatique et sportif, qu’il attribue à la clairvoyance de la vision royale. Cette période a également été marquée par des avancées dans la gestion de la crise sanitaire mondiale et la reconnaissance internationale de la diplomatie marocaine, en particulier concernant la question du Sahara.
Malgré les critiques de l’opposition, qui accuse le gouvernement de ne pas répondre efficacement aux enjeux économiques et sociaux, et de négliger les problèmes des zones rurales exacerbés par des années de sécheresse, Akhannouch a défendu l’efficacité et la cohésion de son cabinet.
Il a estimé que son gouvernement a réussi à naviguer à travers les crises successives sans perturbation majeure, grâce à une approche basée sur le dialogue social constructif et la collaboration entre les divers acteurs économiques et sociaux.