Le dialogue social, qui a totalisé 58 réunions, a abouti à la signature d’une série d’accords et à l’élaboration d’un procès-verbal couvrant plusieurs points, dont des revendications ayant un impact financier, ainsi que d’autres ayant une considération morale pour les professionnels de la santé.
Il a ajouté que le ministère poursuit le processus de dialogue social sectoriel jusqu’à sa phase finale, celle de l’arbitrage du chef du gouvernement, niant que ce dernier ait refusé de s’entretenir avec les syndicats de la santé.
À cet égard, Aït Taleb a souligné que le ministère de tutelle “a approuvé plusieurs points, mais il y en a d’autres qui requièrent l’arbitrage du chef de gouvernement, étant liés à des engagements financiers de l’État”.
Le ministre s’est par ailleurs félicité des résultats obtenus en 2022, saluant les partenaires sociaux pour leur implication dans la réforme du système de la santé et leur contribution à la promulgation de plusieurs textes juridiques.
“Nous avons pu traiter un ensemble de questions qui étaient en suspens depuis 10 ans, et le travail s’est poursuivi en 2023 par la mise en place d’un ensemble de lois, avec la contribution et la consultation des organisations syndicales”, a-t-il dit, soulignant la détermination du ministère à publier les textes d’application et à honorer ses engagements.
(avec MAP)