Selon Alyaoum24, cette décision fait suite à la gestion controversée de la commission par le Mouvement populaire, notamment après l’arrestation pour corruption de Mohamed Moubdiî, ex-président de la commission et ancien ministre de la Fonction publique sous le gouvernement Abdelilah Benkirane (2012-2016).
L’USFP, premier groupe d’opposition par le nombre de ses députés, récupère ainsi une commission qu’il avait déjà dirigée. Le retrait du Mouvement populaire survient après un appel collectif visant à surmonter un blocage qui paralysait la Chambre des représentants depuis le début de la session printanière.
Selon un communiqué du Mouvement populaire, cette démarche vise à favoriser un climat de consensus au sein du Parlement, où des divergences persistantes entre les groupes ralentissaient les travaux. La recherche d’une solution constructive a été encouragée par le président de la Chambre des représentants et le secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS), qui ont tous deux joué le rôle de médiateur.
Le parti a réaffirmé son engagement envers l’institution parlementaire, soulignant que son intention de diriger la commission de la justice et des droits de l’Homme était basée sur des droits constitutionnels et non sur des ambitions politiques immédiates. En dépit de son droit légitime à la présidence de cette commission, le Mouvement populaire a choisi de privilégier l’intérêt général et la stabilité institutionnelle, en évitant les calculs politiques à court terme.
En conclusion, le Mouvement populaire espère que cette décision aura un impact positif sur l’image de l’opposition et de l’institution législative, souvent ternie par des pratiques controversées et des interprétations erronées.