Résolution du conflit de présidence de la commission de la justice à la Chambre des représentants

Un consensus a été atteint au sein de l’opposition marocaine pour résoudre le conflit autour de la présidence de la commission de la justice, de la législation et des droits de l’Homme.

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La ministre de l'Economie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, présente le projet de loi de finance de 2023, lors d'une séance plénière des deux chambres du Parlement, le 20 octobre 2022. Crédit: Rachid Tniouni/TelQuel

Selon le journal Al3omk, le Mouvement populaire (MP) a cédé sa place au groupe socialiste de l’opposition, suite à des négociations menées par Mohammed Nabil Benabdellah, secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS).

Cette décision vient après une période de blocage parlementaire qui a duré plus d’une semaine, due à des désaccords sur les nominations des présidents de commissions. Les discussions entre le MP et le groupe socialiste ont abouti à un accord qui a également vu la commission des infrastructures, de l’énergie, des mines et de l’environnement revenir au MP.

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Un autre aspect de cet accord concerne la commission de surveillance des finances publiques, pour laquelle les nominations sont encore en attente de confirmation lors d’une réunion prévue par Rachid Talbi Alami, président de la Chambre des représentants. La session plénière prévue pour finaliser ces structures est fixée au lundi suivant à 15 heures, conformément aux règles internes et à la Constitution.

Ce consensus évite un vote contesté et vise à maintenir l’unité et la cohésion au sein de l’opposition, dans un contexte de majorité gouvernementale dominante. Cette démarche s’aligne sur les directives royales visant à améliorer la pratique parlementaire et à la préserver des jeux politiques étroits.