Dans une question écrite, Abdellah Bouanou critique le manque de précision de ces indicateurs qui, selon lui, ne reflètent pas adéquatement les réalités économiques, sociales et culturelles du pays. Il souligne également que certains critères ne permettent plus de distinguer efficacement les besoins des bénéficiaires, rendus obsolètes par la baisse des prix due à la concurrence et l’accès élargi à certains services et ressources.
Bouanou a également abordé le problème des interruptions soudaines du soutien financier direct, que de nombreuses familles ont subies sans explications claires. Il a questionné Nadia Fettah, la ministre de l’Économie et des Finances, sur les critères qui ont causé une hausse rapide des indicateurs du registre social unifié en peu de temps. Il critique le montant de l’aide, jugé insuffisant avec seulement 500 dirhams par mois pendant trois mois, pour avoir un impact réel sur l’amélioration du niveau de vie et du pouvoir d’achat des bénéficiaires.
En conclusion, il insiste sur la nécessité de prendre des mesures urgentes adaptées aux besoins spécifiques des bénéficiaires, sans attendre la réalisation complète des objectifs du programme de protection sociale et de renforcement de l’État social.