Le Rayume-Uni est à la recherche d’un nouvel accord sur le modèle de celui conclu avec le Rwanda en 2022, lui permettant de déporter des demandeurs d’asile dans le pays d’Afrique centrale. Le pacte prévoyait que, depuis le Rwanda, les réfugiés effectuent les démarches pour demander l’asile, et que, dépendamment du résultat, ils puissent revenir sur le territoire anglais ou rester en Afrique. L’objectif recherché — et assumé — était de décourager les migrants à traverser la Manche.
Néanmoins, depuis 2022, aucun avion n’a emmené de demandeurs d’asile vers le Rwanda. Un arrêt qui s’explique par le jugement de la Cour suprême britannique prononcé en novembre 2023 qui, sur la base de la Convention européenne des droits de l’Homme, a déclaré le dispositif illégal.
En effet, elle affirme que les réfugiés authentiques risqueraient d’être renvoyés dans leur pays d’origine, où leur vie pourrait être menacée. Elle assure également que le Rwanda ne serait pas un bon pays d’accueil pour les demandeurs d’asile, mentionnant un événement en 2018 durant lequel la police avait ouvert le feu sur des réfugiés qui manifestaient.
C’est la raison pour laquelle le Royaume-Uni s’est tourné vers d’autres pays, révèle The Times, qui a eu accès à des documents ayant fuité. L’article du quotidien britannique cite notamment la Côte d’Ivoire, l’Arménie, le Costa Rica et le Botswana. Le document établit également que d’autres pays ont d’ores et déjà “expressément” opposé leur désaccord à un tel dispositif, parmi lesquels le Maroc, la Tunisie, la Namibie et la Gambie.