Cinq individus étaient poursuivis pour “meurtre prémédité suivi de vol qualifié, tentative de meurtre prémédité et violence” dans cette affaire, et la Chambre criminelle près la Cour d’appel de Casablanca a rendu son verdict.
Après délibération, la Cour a condamné le principal accusé, Achraf Sadiki, à la peine capitale, Amine Riad à la réclusion à perpétuité, Abderrafik Zouita à 25 ans de prison ferme, Ahmed Samra à 20 ans de prison, et Hamid Abadou à 5 ans de prison.
Du point de vue de l’action civile, Hamza Hidam a été condamné à payer une amende de 30.000 dirhams, et les héritiers de Badr Bouljoihel devraient percevoir une indemnisation de 500.000 dirhams chacun pour les parents, et de 100.000 dirhams pour chacune de ses sœurs.
Doctorant à la faculté des sciences et techniques de Mohammedia, Badr Bouljoihel, alors âgé de 23 ans, dînait avec des amis au McDonald’s d’Aïn Diab le soir du drame. Une altercation a eu lieu entre le groupe d’amis de l’étudiant et celui de son assassin, lorsque ce dernier a accusé Badr d’avoir regardé la petite amie de l’un d’entre eux.
En sortant du restaurant, le groupe d’amis de Badr Bouljoihel a été intercepté par le tueur ainsi que ses complices. Badr a alors été mis au sol par un violent coup de poing au visage asséné par son tueur qui est ensuite allé récupérer son 4×4 noir, auquel il a retiré les plaques avant de rouler à deux reprises sur la victime.
Son meurtrier, dont l’identité a tardé à être rendue publique, était en état de récidive. Il avait déjà été la cause “involontaire” de la mort de deux autres personnes en 2018 lors d’un accident de voiture.
Il avait été condamné en première instance à une amende de 7500 dirhams pour meurtre involontaire, de 300 dirhams pour manque de contrôle et de 300 dirhams pour non-exécution des manœuvres nécessaires pour éviter l’accident, en lui imposant frais et réhabilitation.
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