Ce crédit à long terme de 681 millions de dirhams pour la construction d’un hôpital universitaire, de deux bâtiments d’enseignement, d’un centre de simulation médicale et d’un centre de recherche en sciences de la santé, s’inscrit dans le cadre du développement de l’UIR et plus particulièrement de son Pôle Santé.
D’un coût total estimé à 1,6 milliard de dirhams, ce projet qui s’étend sur une superficie de 96.000 m2 vise à renforcer l’offre de formation en sciences de la santé, ainsi que l’offre de soins dans la région de Rabat-Salé-Kénitra. II permettra ainsi d’accueillir plus de 4.500 étudiants dans différentes spécialités médicales et paramédicales.
A cette occasion, une cérémonie de signature a été organisée à Rabat en présence des actionnaires de l’UIR, des membres de la présidence de l’université, des doyens et professeurs de médecine rattachés au Pôle Santé, ainsi que des représentants du consortium prêteur composé de la Banque centrale populaire, de la Banque populaire Rabat-Kénitra et de CIH BANK.
La construction de l’hôpital universitaire de l’UIR vient compléter l’offre de formation de l’université qui figure dans d’importants classements à l’échelle internationale, a expliqué le président de l’UIR, Noureddine Mouaddib, dans une déclaration à la MAP. Il s’agit, a-t-il dit, de la première université en matière de recherche en informatique selon le site Research.com, sans oublier la performance de la Rabat Business School qui est classée 54ème par le Financial Times.
L’UIR est la première université pluridisciplinaire privée et la première en termes d’innovation au niveau africain avec 580 brevets classés par l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle, a-t-il rappelé, relevant qu’elle n’aurait jamais vu le jour sans l’appui du roi Mohammed VI qui avait procédé à la pose de la première pierre pour sa construction en 2010.
20.000 patients
Le CHU de l’UIR ouvrira ses portes fin 2025 et devra accueillir 20.000 patients avec 200.000 consultations par an, a indiqué pour sa part le directeur général de la Foncière hospitalière, Mohamed Abdellaoui Andaloussi Maane, précisant que cette structure hospitalière répondra aux besoins des habitants de Rabat, Salé et Kenitra.
Pour la Faculté de médecine et de la faculté de médecine dentaire, on compte environ 250 étudiants, alors que les écoles médicales et paramédicales accueilleront environ un millier d’étudiants, a-t-il ajouté, relevant que le collège des sciences de la santé va compter environ 4.500 étudiants.
Le CHU devrait recruter environ 1.200 personnes, a-t-il, en outre, fait savoir, notant qu’il s’agit d’un effort de recrutement important, l’objectif étant aussi de faire connaître les opportunités qu’offre cet hôpital numérique de dernière génération.
Pour sa part, le directeur de l’hôpital universitaire international de Rabat, Abdelkader Errougani, a expliqué que cette structure a été conçue avant tout comme un hôpital d’apprentissage et un lieu de stage pratique pour les étudiants, qu’il s’agisse d’hospitalisation ou de consultations.
L’hôpital universitaire international de Rabat, qui compte 450 lits, est accessible à tous les étudiants mais aussi aux médecins en formation, a-t-il ajouté, indiquant que celui-ci devrait recruter 240 médecins, dont 140 médecins professeurs d’enseignement supérieur, professeurs assistants et professeurs agrégés.
L’hôpital offre 47 spécialités, dont 19 médicales, 15 chirurgicales, 6 biologiques et 7 odontologiques. Il est doté d’un plateau technique de grande valeur, notamment en matière d’imagerie, d’IRM, de scanner, de médecine nucléaire et de radiothérapie.
L’hôpital universitaire de l’UIR ambitionne de devenir une structure de soins d’excellence assurant des prises en charge pluridisciplinaires, particulièrement en termes de développement des compétences et de gestion pertinente des ressources humaines. Il vise, également, le développement de filières de soins efficientes, des parcours patients performants et des prises en charge de qualité grâce à une culture de l’accueil.
Une place importante sera accordée à l’innovation et la recherche, grâce à la présence d’un Centre de recherches en sciences de la Santé au sein de l’Université.